Danger. 80% de la population est résistante à l’insuline

  • Le Passage du SAS
  • 02 Octobre 2021
  • Aucun commentaire

80% de la population est concernée par le plus grand problème sanitaire des pays développés. Ce chiffre hallucinant comporte la moyenne à sévère résistance qui ne peuvent, sans prise de conscience et changement, qu’empirer.

Selon le Dr Sten Ekberg, la résistance à l’insuline est la principale source des états inflammatoires. Ce déséquilibre est propice à la plupart des maladies de notre siècle, tels que les problèmes cardiovasculaires, les attaques cardiaques, l’hypertension, l’hypothyroidie, la maladie d’Hashimoto, la fatigue adrénale, le diabète de type 2, l’ınfertilité etc.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Qu’est-ce que l’insuline au juste, et en quoi est-elle primordiale?

Oui, que sait-on d’elle, à part que les diabétiques doivent régulièrement s’en injecter?

L’insuline est une hormone anabolique (qui construit pour plus tard). Elle règle la faim et la satiété mais son propos archaïque est la survie, rien que ça! Elle permet de stocker les excès de nos festins dans les cellules dans le but de redistribuer cette pure énergie lors des famines (phase catabolique). C’était donc particulièrement important autrefois, quand l’humain n’était pas certain de manger tous les jours à sa faim.

L’insuline est une hormone protéique sécrétée par les cellules du pancréas. C’est une hormone «reine» car elle a la faculté d’influencer toutes les autres hormones. Ce qui explique le nombre impressionnant de maladies que son dysfonctionnement peut entraîner.

Si vous avez un problème hormonal, pensez donc en priorité à vous occuper de votre insuline, puis observez ensuite son influence sur votre état général.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment ce problème survient-il?

En dehors du fait de se régaler, la raison d’être principale de la nourriture est de se transformer en énergie. A chaque fois que vous mangez quelque chose, cela augmente le taux de sucre (glucose) dans votre sang.

D’une façon ou d’une autre, tout ce que vous mangez se transforme en sucre dans le sang. C’est pourquoi, contrairement à une croyance populaire, nous n’avons absolument aucun besoin de sucre dans notre alimentation.

L’insuline permet la distribution du glucose dans les cellules. C’est en quelque sorte l’unique clé capable d’ouvrir les cellules pour qu’elles puissent profiter de cette énergie, et stocker le surplus en le tranformant en graisse.

Votre taux de glycémie à jeun se situe entre 75 et 95. Si vous avalez la valeur d’une cuillère à café de sucre, cela navigue entre 70 et 110. Au-delà de cette étroite bande, votre corps considère qu’il s’agit d’un excès et commence son travail de stockage dans les cellules. Jusque là tout va bien, vous avez de l’énergie et une réserve pour un moment, la régulation est douce et se fait correctement.

Pour une personne en bonne santé, le challenge est donc de maintenir la glycémie, de la même façon que l’on s’occupe d’un feu dans l’âtre pour maintenir une douce chaleur dans la maison. Trop faible il s’éteint, trop fort il risque de tout brûler.

Les diabétiques ont besoin d’insuline car le taux de glycémie monte trop rapidement jusqu’au plafond, et devient carrément toxique pour le cerveau. Cela peut même finir par un coma. Même résultat s’ils prennent trop d’insuline, car le manque d’énergie peut également créer un coma, d’où le besoin d’un contrôle sensible permanent.

La majorité des personnes des pays riches développe une résistance à l’insuline. La raison en est double, il s’agit à la fois d’une trop grande fréquence de prises alimentaire quotidiennes, et d’une trop grande quantité de sucre industriel et de carbohydrates dans notre assiette (riz blanc, pâtes, pain, pommes de terres) .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans certains pays, ils est coutumier de manger beaucoup de carbohydrates. Les patates, le riz et le maïs se retrouvent parfois dans la même assiette; cependant ils ne mangent qu’une à deux fois dans la journée, et le corps a ainsi le temps de résorber le surplus.

Mais quand on mange trop de carbohydrates, plusieurs fois par jour avec des pauses snacks entre deux, le surplus est déjà stocké et le corps se met en état d’urgence: il faut absolument éjecter cet excès car il est toxique pour le cerveau!!! Donc le trop-plein de glucose a besoin d’un trop-plein d’insuline pour forcer l’ouverture des cellules. Mais les cellules sont gavées, il n’y a plus de place.

L’insuline étant une hormone anabolique, comme expliqué plus haut, elle ne peut que faire entrer le glucose dans la cellule. Elle n’a pas pour fonction de le faire ressortir. Tout ceci crée un immense stress à votre corps. Les jeunes gens n’y échappent pas non plus quand ils descendent une bouteille de coca avec un bigmac et des frites, mais leur corps est plus fort et pas encore fatigué par cet exercice.

C’est au moment de ce «trop-plein» que la résistance à l’insuline se crée. Les cellules pancréatiques sécrétant l’insuline finissent par s’épuiser et le glucose reste dans le sang créant l’hyperglycémie, puis l’inflammation par le bais de la glande pituitaire, et les problèmes cités ci-dessus commencent à apparaître, en fonction de vos faiblesses personnelles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Que faire?

Tout à un rapport avec l’alimentation, ce n’est pas Hypoccrate qui dirait le contraire avec son fameux «Que ton aliment soit ta première médecine”. Si vous ne changez rien à cette situation elle ne peut qu’empirer.

Pour revenir à la zone de sécurité, il est incontournable de passer par une période plus stricte que la normale. Soit stopper totalement la consommation de sucre, le temps d’offrir à votre corps la possiblité de renverser le processus.

Après ce temps de «diète sucrière» vous en aurez moins envie. La nature est bien faite et agit par palier. Il ne s’agit pas de devenir radical et de s’interdir tous les plaisirs du monde, cette option n’amène qu’à la frustration. Il s’agit d’être à l’écoute de son corps et de prendre l’habitude de rester dans la zone de sécurité.

En général, dès que les problèmes commencent à apparaître, le plus souvent à partir de la cinquantaine, votre docteur vous dira de perdre du poids et d’avoir plus d’activité physique.

Si le deuxième conseil est incontournable, car votre corps a besoin de mouvement et c’est indéniable, le premier, si vous faites partie des 80% n’est tout simplement plus possible. Vos cellules ne sont plus dans la capacité de brûler des graisses; elles ont une urgence plus importante, qui est celle de protéger votre cerveau et elles vont s’épuiser à le faire. C’est la raison pour laquelle certaines personnes disent «je ne mange presque rien et pourtant je prends du poids…”

Si cet article vous fait réfléchir sur votre propre alimentation mais que vous ne savez pas vraiment par où commencer et comment vous y prendre, "Le Passage du SAS" est conçu pour vous prendre par la main et vous aider à franchir ces 3-4 semaines sans sucre, je vous en raconte plus par ici : 
Lien sur le Passage du SAS
 

Hello flux, goodbye superflu
Ronald

 

Source en anglais : Dr Sten Ekberg